Pour quelles raisons le chantier du Muséum de Bordeaux a t-il duré 10 ans ?
Une rénovation de musée est toujours complexe. Le projet devait concilier la rénovation d’un bâtiment historique, les contraintes de la conservation des collections et les questions d’économie d’énergie et de sécurité du public. Trois bâtiments ont fait l’objet de travaux de grande ampleur. Les travaux de l’Hôtel de Lisleferme, qui abrite le Muséum, ont finalement débuté en 2015. En mai 2018, alors que l’équipe travaillait d’arrachepied pour une réouverture en novembre, le Muséum de Bordeaux a malheureusement subi un dégât des eaux (orage de grêle) considérable.
Au gré d’innovations et de péripéties,10 années se sont écoulées permettant d’ouvrir un muséum à la fois respectueux de l’environnement, parfaitement adapté pour recevoir tous les publics et offrir un véritable confort de visite.
Où stockez-vous le million de spécimens ?
Environ 3500 spécimens sont exposés. Les autres sont conservés au Centre de Conservation des Collection, lieu de travail pour l’équipe et de consultation pour les spécialistes.
Où peut-on trouver l’origine géographique des spécimens exposés ?
Une thématique entière de l’exposition permanente est consacrée à la diversité géographique : elle s’intitule « Découvrir le monde » et occupe environ un tiers de la galerie Souverbie au 2ème étage. Les spécimens y sont regroupés par continents (Europe, Afrique, Asie etc…).
La répartition géographique de la plupart des espèces et nombre d’autres informations figurent dans les bornes interactives correspondantes.
Pour les autres spécimens, ces données sont renseignées dans les bornes multimédias de certaines thématiques auxquelles elles sont liées (« Exploiter, préserver »).
Cette information n'est pas présente pour la totalité des collections car nous n’avons pas voulu alourdir les étiquettes. A terme, elles seront visibles sur le site lors de la mise en ligne des collections exposées.
Où peut-on trouver les données concernant le statut de protection de l’espèce des spécimens exposés ?
Le statut de protection des espèces figure dans les bornes multimédias correspondant aux différentes thématiques, dans l’espace Littoral aquitain, au premier étage, et dans les espaces « Découvrir le monde » et « Exploiter, préserver » dans la galerie Souverbie, au 2ème étage.
Qu’est-ce-que la taxidermie ?
La taxidermie est la préparation des spécimens en position de vie naturelle, d’où le terme également utilisé de « naturalisation ». Ce procédé est employé pour les vertébrés dont la peau est tannée puis montée sur un mannequin auquel le taxidermiste donne la forme et la posture requise.
Où trouvez-vous les animaux pour les naturaliser ?
Des conventions sont établies avec des organismes habilités comme des zoo, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, des centres de soins comme celui de la Ligue pour la Protection des Oiseaux à Audenge. Nos partenaires nous signalent les animaux morts dont les dépouilles pourraient faire l’objet d’un montage ostéologique ou taxidermique. Parfois le personnel habilité du musée récupère des animaux accidentés sur la voie publique.
Où peuvent se garer les bus ?
Les bus peuvent faire une halte cours de Verdun pour que les passagers puissent descendre en toute sécurité. Ils iront ensuite se garer, à l’emplacement prévu à cet effet par la société TBM entre les allées de Bristol et les allées de Chartres. Pour plus d’information : 05 57 57 88 88.
Où sont les places handicapées à proximité du Muséum ?
Place du Champ de Mars – rue Albert de Mun – rue Emile Zola – rue Francis Martin et rue Ferrere
Y a t-il un espace de restauration dans le Muséum de Bordeaux ?
Une petite restauration est proposée dans le Carré détente du premier étage du Muséum. A la belle saison, vous avez la possibilité de pique-niquer dans le jardin.
Qui sont les personnes en blouse blanche ?
Le médiateur en blouse blanche que vous avez aperçu dans la salle est là pour répondre aux questions éventuelles des groupes et du public individuel, enfants ou adultes.
Avons-nous le droit de prendre des photos ?
Les photos sont autorisées dès lors qu’elles sont prises sans pied ni flash et qu'elles restent à usage non commercial.