L’antispécisme : vers un nouvel humanisme ? [Café-débat]

Le moustique, la carpe et le chimpanzé. Serait-ce le titre d’une fable de La Fontaine ?
Non, simplement l’exemple de trois espèces « très éloignées ».
Dans nos sociétés, on classe en effet les animaux. Que ce soit selon les capacités intellectuelles qu’on leur attribue, leur caractère « rare », leur taille, ou encore leur place dans l’arbre du vivant.
S’y ajoute la qualification « de compagnie », « d’élevage » ou « sauvage », qui justifie d’autant plus qu’on les traite de façon distincte.
Mais l’homme peut-il attribuer une destinée radicalement différente aux êtres vivants selon l’espèce à laquelle ils appartiennent ? À cette question, l’antispécisme répond par la négative.
Un impact fort en terme de droit, de société et d’écologie qui redessinerait presque un nouvel humanisme...

Avec :

- Étienne Bimbenet, professeur de philosophie contemporaine à l’Université Bordeaux Montaigne
- Stéphane Cormier, philosophe et anthropologue, université de Bordeaux
- Olivier Dubos, professeur agrégé de droit, université de Bordeaux

Animé par Yoann Frontout, journaliste et médiateur scientifique.

Entrée libre et gratuite.

De 18h30 à 21h30